Gif mémoire objet

« Ce sont les provocations qui nous offrent de multiples possibilités de réimaginer le monde[1] [...] » C’est à travers la problématique suivante que ce mémoire sera abordé : « En quoi la provocation peut-elle entraîner un mécanisme de changement ? ». Avant tout, il semble essentiel de définir la notion de «provocation ». Par la provocation, nous désignerons les mouvements sociaux, qui désobéissent à un diktat et les artistes qui utilisent leur art pour dénoncer des injustices. Black Lives Matter, #MeToo, Extinction Rebellion sont des mouvements qui dénoncent, font parler, veulent changer les sociétés pour les rendre ici, plus inclusives. Le but est toujours de dénoncer pour faire évoluer les sociétés.

Photographie "à travers tes yeux" réalisé pour la scénographie du mémoire


La provocation est un acte, une initiative à contre-courant de la société et des ordres établis. Cela passe par des actions fortes, marquantes, voire violentes. C'est aussi pour cela que la provocation marque autant les esprits : elle est brutale, spontanée, voire imprévisible. Pour la plupart d'entre nous, la provocation a une connotation négative, et souvent à juste titre. La provocation est souvent assimilée à la révolte, le chaos et le désordre ; elle est violente par les actions (par exemple, les manifestations des Gilets-Jaunes et les nombreux casseurs) et nous pouvons même dire que dans certains cas, elle dessert les causes au lieu de les soutenir. Je soutiendrai ici une certaine désobéissance, mais principalement la puissance des mots dans la provocation. Nous remarquons que la provocation joue un rôle dans la plupart des avancées. Le droit des femmes, des travailleurs, et des minorités en général, sont passés par des provocations.

 

Moodboard représentant trois étapes d'un changement : la dénonciation, la révolte puis l'évolution.